7-oct-2013
La Rotonde – Le journal indépendant de l’Université d’Ottawa
Translation in English follows. Cliquez ici pour voir l’article original.
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Construction De Résidences Étudiantes
Action Côte-de-Sable contre les projets de l’U d’O
Marc-André Bonneau
Adjoint actualités
Face à ses problèmes d’hébergement sur le campus, l’administration de l’Université d’Ottawa (U d’O) planifie deux projets de construction de résidences dans le quartier Côte-de-Sable. L’organisation Action Côte-de-Sable soutient que l’Université devrait construire ces résidences sur le campus et faire plus d’efforts pour assurer un hébergement de qualité à la population étudiante.
L’Université est en quête de solutions devant un besoin de 1000 lits supplémentaires pour accueillir les étudiants de première année. Un premier édifice de 165 lits sur la rue Henderson devrait voir le jour à l’automne 2015 et un deuxième projet qui comptera de 500 à 700 lits est à prévoir. En entrevue avec La Rotonde, Robert Forbes, vice-président de l’organisation Action Côte-de-Sable, a affirmé que « c’est un problème que l’Université a elle-même créé ». L’organisation soulève que seulement 294 lits ont été ajoutés en 12 ans, alors que le campus compte quinze mille nouveaux étudiants. M. Forbes souligne qu’il faut « préserver un équilibre entre les étudiants et les familles » dans le quartier Côte-de-Sable. « Nous sommes très clairs que les résidences doivent être sur le campus […] pour préserver la diversité de la communauté ». Selon M. Forbes, le quartier souffre déjà beaucoup du manque de logements à proximité du campus, puisque plusieurs maisons sont transformées de façon à héberger un maximum d’étudiants. Cette problématique a mené la ville à modifier le zonage en juin pour prévenir la transformation de maisons familiales en maisons de chambres.*
Action Côte-de-Sable indique notamment que la conversion d’une église sur l’avenue Russell en 62 chambres dédiées aux étudiants témoigne de cette problématique. « C’est difficile de voir toutes ces constructions en même temps », s’est exclamé M. Forbes.
Ce dernier a fait mention des normes de densification de la ville d’Ottawa, qui indiquent des cibles à respecter. Il soutient que « c’est important que l’Université joue sa part, plutôt que d’affirmer que la densification peut avoir lieu à l’extérieur. Il y a beaucoup de places au campus du centre-ville et l’Université possède un tout nouveau campus à Lees ». De plus, M. Forbes affirme « qu’il y a plusieurs édifices à un étage » sur le campus principal. La communauté de la Côte-de-Sable « sent que nous avons déjà contribué à la densification. […] C’est une question d’équité ».
Action Côte-de-Sable désir « encourager l’Université à gérer l’hébergement étudiant hors campus autour de la communauté pour qu’il y ait certains standards. L’Université d’Ottawa « devrait donner une bonne expérience aux étudiants pendant qu’ils sont à l’Université, et l’endroit où l’on réside est une grande part de notre expérience ». C’est pour ces raisons que, selon M. Forbes, « il faut offrir plus de résidences » sur le campus. La pétition d’Action Côte- de-Sable, qui a récolté près de 300 signatures en une semaine, témoigne de cette mobilisation contre les résidences dans la communauté.
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To address its accommodation problems on campus, the administration of the University of Ottawa (U of O) is planning two projects to build residences in the Sandy Hill neighbourhood. The organization Action Sandy Hill argues that the University should build the residences on campus and make more efforts to ensure a quality accommodation for the student population.
The University is seeking solutions to a need for an additional 1,000 beds for the first year students. The first building of 165 beds on Henderson Ave should be released in the fall of 2015 and a second project that will have 500 to 700 beds is expected. In an interview with La Rotonde, Robert Forbes, vice – president of the organization Action Sandy Hill, said that “this is a problem that the University itself has created.” The organization brings up the point that only 294 beds have been added in 12 years, while the campus has added fifteen thousand new students. Forbes stressed the need “to preserve a balance between the students and families” in the Sandy Hill area. “We are very clear that the residences must be on campus […] to preserve the diversity of the community.” According to Forbes the area is already suffering from lack of housing near the campus since many houses are transformed to accommodate a maximum of students. This problem has led the city to change the zoning in June to prevent the transformation of family homes in rooming houses.*
Action Sandy Hill states that the conversion of a church on Russell Avenue in 62 rooms dedicated to students demonstrates this problem. “It’s hard to see all these construction projects at the same time,” exclaimed Mr. Forbes.
The latter refers to the City of Ottawa’s standards for intensification, which indicate specific targets to be met. He argues that “it is important that the University plays its part, rather than stating that the intensification must only take place off campus. There are many places on the main campus and the University has a new campus at Lees.” In addition, Mr. Forbes says that “there are several one-story buildings” on the main campus. The community of Sandy Hill “feels that we have contributed to the densification. [ … ] It is a question of fairness.”
Action Sandy Hill also desires “to encourage the University to manage the student off campus around the community so that there is some standard of accommodation. The University of Ottawa “should provide a good experience for students while they are at the University, since where we live is a big part of our experience.” It is for these reasons that, according to Forbes, “We need to provide more accommodation” on campus. The Action Sandy Hill petition, which has collected nearly 300 signatures in one week, shows that mobilization against residences in the community.